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| Georges Zbigniew Metanomski (1929-2019) | ||
| https://www.ouest-france.fr/bretagne/quemeneven-29180/finistere-georges-zbigniew-metanomski-survivant-du-ghetto-de-varsovie-s-est-eteint-6224899 | ||
| An actor in the Warsaw ghetto uprising, Georges Zbigniew Metanomski, a resident of Quemeneven (Finistere), has died at the age of 90. The Douarnenist filmmaker Gerard Alle dedicated a film to him, Nous n'irons plus e Varsovie (We will no longer go to Warsaw), co-directed with Sylvain Bouttet. | ||
| Disappearance | ||
| "Our friend Georges Zbigniew Metanomski, witness to the Warsaw ghetto uprising, unforgettable character in our film We will not go to Warsaw, has just left us in February. He joined Einstein, Infeld, the beautiful Poles, all the lost dogs, the stray Jews and the ghetto insurgents who allow us to still believe in a better world. This tribute comes from the Douarnenist writer and filmmaker Gérard Alle, on the social network Facebook. | ||
| In 2017, the latter presented with Sylvain Bouttet the documentary We will no longer go to Warsaw, a portrait of Georges Zbigniew Metanomski, a resident of Kergoat in Quéménéven, not far from the bay of Douarnenez. "A symbol of the strength of human beings to overcome hardships," says Gérard Alle. He had that vitality. " | ||
| Born in Poland in 1929, Georges Zbigniew Metanomski was 14 when he took part in the Warsaw ghetto uprising. He will then join the Polish resistance. After the war, he will study relativity and will work for four years to verify the latest theories formulated by Einstein. | ||
| At 29, he smuggled out of communist Poland in 1958 and settled in Paris where he met his future wife, Mitoune. His physical strength led him first to work as a fort des Halles. With his computer skills, he was spotted by Marcel Dassault's company, after having notably solved a problem on one of the Mirages. | ||
| "We who are from nowhere" | ||
| From Spain to Israel, from computers to karate, Georges will have had a thousand lives. "I am at the same time a survivor of the Warsaw ghetto uprising and a former member of the Polish resistance tortured by Jews," he explained. In this sense, my experience is unique. It gives me a multipolar view of the world: I see the Nazi polarity, I see the Jewish polarity, I see the polarity of the victims of the Holocaust, I see the polarity of the Polish resistance, and in between all this there is something thing that I cannot fully grasp is man. " | ||
| Georges Zbigniew Metanomski and his wife went through the torments of the twentieth century, until they settled in Brittany at the age of retirement, in 1997. “We who are nowhere, here we found a region that has remained authentic, ”he told us in June. | ||
| https://www.ouest-france.fr/bretagne/quemeneven-29180/finistere-georges-zbigniew-metanomski-survivant-du-ghetto-de-varsovie-s-est-eteint-6224899 | ||
| Acteur de l'insurrection du ghetto de Varsovie, Georges Zbigniew Metanomski, habitant de Quemeneven (Finistere), est decede a l'age de 90 ans. Le cineaste douarneniste Gerard Alle lui avait consacre un film, Nous n'irons plus a Varsovie, corealise avec Sylvain Bouttet. | ||
| Disparition | ||
| « Notre ami Georges Zbigniew Metanomski, témoin de l’insurrection du ghetto de Varsovie, personnage inoubliable de notre film Nous n’irons pas à Varsovie , vient de nous quitter, en ce mois de février. II a rejoint Einstein, Infeld, les belles Polonaises, tous les chiens perdus, les juifs errants et les insurgés du ghetto qui nous permettent de croire encore en un monde meilleur. » Cet hommage vient de l’écrivain et cinéaste douarneniste Gérard Alle, sur le réseau social Facebook. | ||
| En 2017, ce dernier a présenté avec Sylvain Bouttet le documentaire Nous n’irons plus à Varsovie , portrait de Georges Zbigniew Metanomski, habitant de Kergoat à Quéménéven, non loin de la baie de Douarnenez. « Un symbole de la force de l’être humain à surmonter les épreuves, souligne Gérard Alle. Il avait cette vitalité. » | ||
| Né en Pologne en 1929, Georges Zbigniew Metanomski a 14 ans quand il participe à l’insurrection du ghetto de Varsovie. Il entrera ensuite dans la résistance polonaise. Après la guerre, il étudiera la relativité et travaillera pendant quatre années à vérifier les dernières théories formulées par Einstein. | ||
| À 29 ans, il quitte clandestinement la Pologne communiste en 1958 et s’installe à Paris où il rencontre sa future épouse, Mitoune. Sa force physique l’amène d’abord à travailler comme fort des Halles. Avec ses compétences informatiques, il se fera repérer par l’entreprise de Marcel Dassault, après avoir notamment résolu un problème sur un des Mirage. | ||
| « Nous qui ne sommes de nulle part » | ||
| De l’Espagne à Israël, de l’informatique au karaté, Georges aura eu mille vies. « Je suis en même temps un survivant de l’insurrection du ghetto de Varsovie et un ancien membre de la résistance polonaise torturé par des juifs, expliquait-il. En ce sens, mon expérience est unique. Cela me donne une vision multipolaire du monde : je vois la polarité nazie, je vois la polarité juive, je vois la polarité des victimes de l’Holocauste, je vois la polarité de la résistance polonaise, et entre tout cela, il y a quelque chose que je n’arrive pas à saisir dans sa totalité, c’est l’homme. » | ||
| Georges Zbigniew Metanomski et sa femme ont traversé les tourments du XXe siècle, jusqu’à leur installation en Bretagne à l’âge de la retraite, en 1997. « Nous qui ne sommes de nulle part, ici nous avons trouvé une région qui est restée authentique » , nous confiait-il en juin. | ||
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